Je voulais juste vous dire avec mes mots
combien ces semaines pour soigner mes maux
marqueront mon coeur et mon esprit,
éprits de cette curiosité qu’est l’humain,
tantôt - vil, vicieux, violent
tantôt - tolérant, tendre, et satin
je ne peux me résoudre à le haïr
quitte à en découdre avec les pires
De l’ire - à la mélancolie, passage à l’acte, pas si sage, Isa arrive au 200 le sang en vrac.
Clic clac, me voilà en clinique psychiatrique
cas critique - mais pas fatale, quand plus rien ne me semblait valable.
Les jours passent et je fais surface
face à face - moi et moi
Affrontement intérieur - un émoi ravageur, les mots sont iniques, remontée d’ émotions anarchiques.
Les jours passent, et je fais surface
je vous découvre, les portes s’ouvrent sur vous, mes barjots, dingos, déglingos, déprimos, mythos, alcoolos ou paranos, une bande de fous? Non, que croyez vous!
Nous ne sommes - qu’en somme - quelques soient nos curriculums - de simples femmes - et hommes,
rassemblés dans un grand pot de mercure au chrome, afin de retrouver, après, dehors -  la cours des grands, go back home.
Oui, les nids de poules, oui des caillasses, les voleurs de rêve qui nous les cassent
les sales histoires qui foutent les boules ... toutes ces conneries qui nous tracassent.
En attendant,
de porte en porte, dans les couloirs, au réfectoire j’ai rencontré des gens à part.
sans finalement connaître les détails de nos déboires , bien suffisant pour partager de bons moments.
j’ai aimé nos instants relax, entre un Valium et deux Forlax,
Des gens à part, oué,
Alez! Faites sonner la guitare!
et comme entière je suis, je stope ici mes commentaires, avant qu’on se dise “va t-elle se taire?”
faut pas oublier qu’on est pas là pour se faire chialer - hein - ce soir
vaut mieux en rire et chanter.
Allez, merci 200 - fois d’exister,
chacun sa route -
chacun - chacune -
Pas de doute il y a plein de place pour vous dans mon coeur.
J’vais voir dehors si j’peux attraper un petit bout de bonheur.